Retraite complémentaire : Comment échapper au malus en 2019 ?
A partir du 1er janvier 2019, un système de bonus-malus sera appliqué en marge du nouveau système de retraite complémentaire des salariés. Heureusement, il est encore possible d’y échapper, dans certaines conditions.
Le système bonus-malus
Concrètement, à partir de janvier 2019, un malus de 10% sera appliqué sur la pension des assurés qui feront liquider leur retraite complémentaire à la date à laquelle ils réunissent les conditions pour profiter d’une retraite à taux plein. Un malus qui s’appliquera pendant les trois premières années de versement de leur pension, jusqu’à l’âge de 67 ans maximum. Or, pour les salariés qui choisissent de partir à la retraite un an plus tard, le malus ne sera pas appliqué.
Exemples :
- Un salarié qui aura réuni les conditions d’obtention d’une retraite à taux plein à 62 ans se verra appliquer un malus de 10% pendant 3 ans s’il part à la retraite à 62 ans. Mais s’il part à 63 ans, le malus s’annule.
- Un salarié qui réunit les conditions pour faire liquider sa retraite à taux plein à 65 ans et qui le fait à cette date, aura un malus de 10% pendant 2 ans. Mais s’il part à 66 ans, le malus ne s’appliquera pas.
Une solution pour esquiver le malus
Avis donc aux futurs retraités ! A partir de 2019, vous risquez de subir un malus temporaire sur votre pension complémentaire, si vous ne retardez pas votre départ une fois toutes les conditions pour obtenir le taux plein réunies. Néanmoins, il existe un échappatoire pour esquiver ce nouveau dispositif : partir bien avant d’avoir obtenu le taux plein. Cette option, bien qu’elle génère une décote définitive sur la totalité de votre pension, peut en effet se révéler plus rentable.
Suis-je concerné par le bonus-malus ?
Le système de bonus-malus concerne uniquement les assurés nés à partir de 1957 qui décident de faire liquider leur retraite à partir du 1er janvier 2019. Ce qui signifique que toutes les personnes nées avant 1957 ne sont pas contraintes d’anticiper leur départ à la retraite dans le but d’échapper au malus. Ces nouvelles règles ne les concernent pas même si elles décident de faire liquider leur retraite après le 1er janvier 2019.
Par contre, tous ceux qui sont nés à partir de 1957, notamment ceux qui réunissent les conditions nécessaires pour bénéficier d’une retraite à taux plein, seront soumis à ce nouveau système. Ceux qui n’ont pas le nombre de trimestres nécessaires, et qui décident de partir à la retraite avant 67 ans, un abattement définitif sera appliqué sur le montant de leur retraite complémentaire. Un abattement qui varie en fonction de leur âge ainsi que du nombre de trimestres qui leur manque.
Dans ce cas, il convient de partir avant d’avoir réuni les trimestres requis plutôt que d’attendre à les réunir pour partir à la retraite, au risque d’engendrer un manque à gagner important.
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Le cumul-emploi retraite pour rester actif même à la retraite
Chaque année, la France enregistre plus de 750 000 nouveaux retraités. Mais certaines personnes qui arrivent en fin de carrière professionnelle, choisissent de ne pas arrêter de travailler pour autant. Il existe d’ailleurs des alternatives pour ces personnes qui souhaitent rester actifs même à la retraite : le cumul-emploi retraite.
Le cumul-emploi retraite
Le cumul-emploi retraite est la solution la plus connue permettant de continuer à travailler même après la retraite. Ce dispositif permet à un retraité d’exercer une activité professionnelle tout en continuant à percevoir sa pension de retraite de base et sa pension complémentaire.
Pour accéder au cumul-emploi retraite et continuer à profiter de ses revenus sans restriction, un retraité doit remplir certaines conditions.
- Avoir obligatoirement cessé toute activité professionnelle qui relève du régime général de la Sécurité sociale, des régimes des salariés agricoles, et de certains régimes spéciaux.
- Avoir demandé la liquidation de toutes ses pensions et allocaitons auprès des régimes de base et complémentaires, en France et à l’étranger.
Rester en poste après sa retraite
Certaines activités salariées peuvent toutefois être maintenues au moment de la liquidation de la retraite.
- En fonction de la nature de l’emploi : assistante maternelle, gardienne d’enfants, artiste auteur, artiste du spectacle, etc.
- En fonction de la durée de l’activité : consultation occasionnelle, activité juridictionnelle et similaires, participation à des jurys de concours publics, des instances délibératives ou consultatives.
Dans le cas où le salarié retraité souhaite continuer à travailler chez son dernier employeur, il devra faire l’objet d’un nouveau contrat.
Certaines conditions liées à l’âge sont également impliquées dans le cumul-emploi retraite.
Les limites du cumul-emploi retraite
Si le retraité ne remplit pas ces conditions, il peut tout de même continuer à travailler sans cumuler la totalité de leurs revenus supplémentaires et leurs pensions de retraite. Il doit par contre respecter un délai de 6 mois s’il souhaite reprendre son poste chez son dernier employeur, au risque de voir le versement de ses pensions suspendu.
Les valeurs du cumul-emploi retraite ne doivent pas dépasser :
- 160% du SMIC mensuel.
- le salaire moyen revalorisé des dix dernières années d’activité.
- le montant du dernier salaire perçu avant la retraite.
Si elles dépassent ces limites, l’allocation sera automatiquement suspendue.
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Investir dans l’immobilier pour se constituer une retraite pérenne
Peu de gens pensent tôt à leur retraite parce que celle-ci semble lointaine pour la plupart. Pourtant, il est primordial de s’intéresser à ses vieux jours, 20 ou 25 ans avant le jour J. Si vous faites partie de ceux qui envisagent un futur meilleur, investir dans l’immobilier est une solution judicieuse pour se constituer une retraite pérenne. Bien préparer sa retraite, c’est se constituer un complément de revenus intéressants. Le meilleur des placements reste l’investissement immobilier, que ce soit pour se loger ou pour louer. Choisir un investissement adapté à votre situation fiscale et patrimoniale vous permet de prévoir la perte de revenus et ainsi étoffer votre patrimoine.
L’âge idéal pour investir dans la pierre
La quarantaine est l’âge idéal pour commencer à préparer sa retraite. En effet, d’après les récentes prévisions, les pensions qui seront perçues dans 20 ans seront nettement inférieures à celles versées aujourd’hui. Il convient donc dès 40 ans de trouver, des solutions pour combler ce futur manque à gagner. Les experts en immobiler affirment qu’il faut se constituer des revenus complémentaires pendant qu’on a encore les moyens de le faire, au moment même où on jouit d’un privilège financier dans son milieu professionnel. De même, il est plutôt à votre avantage de recourir à un emprunt, avant d’avoir atteint un certain âge où les banques vous refuseront tout crédit. Et dans tous les cas, l’immobilier reste un placement fiable et rentable.
Se constituer une complémentaire retraite
Bien avant de partir à la retraite, il vous faudra penser à mettre en place un système qui vous permettra de profiter de revenus complémentaires. En fonction des investissements que vous choisissez, votre capital retraite sera versé en une ou plusieurs fois, ou régulièrement.
Se construire une retraite pérenne, c’est d’abord habiter un logement déjà acheté et entièrement payé. Pour assurer une sérénité financière dans les prochaines années, il convient d’investir dès aujourd’hui pour éviter d’avoir encore à rembourser votre prêt sur le long terme, ou de payer un loyer exhorbitant.
Se tourner vers les programmes neufs vous permet de vous constituer un patrimoine sûr, parce que votre logement sera alors équipé de matériaux modernes et sécurisés. Vous serez également certain de trouver un locataire pour un meilleur prix, ou de revendre bien des années plus tard avec une plus-value intéressante.
Les étapes à suivre pour investir dans l’immobilier
Faire le point sur ses placements
La première étape consiste à faire le point sur vos placements. De quoi avez-vous besoin en ce moment ? De quoi aurez-vous besoin plus tard ? Quel type de placement choisirez-vous pour accroître vos revenus ? C’est en se posant les bonnes questions que vous trouverez des solutions adaptées à vos besoins et vos moyens.
La solution de l’investissement locatif
Choisir d’investir dans l’immobilier locatif vous permet d’empocher des loyers fixes sur le long terme. Il importe donc de choisir des zones où la demande de location est élevée. Bien évidemment, même si vous pensez revendre le bien à l’avenir, cela doit passer au second plan.
Demander conseils
Parler de votre projet à vos proches, familles et amis n’est peut-être pas une très bonne idée car les jaloux ne manqueront pas de poser des obstacles sur votre chemin. Mais poser toutes les questions qui vous trottent dans la tête à des spécialistes vous permet de mieux vous préparer à toutes les éventualités.
Se constituer une retraite est une affaire sérieuse qui mérite une bonne réflexion et une préparation. Mais investir dans l’immobilier reste un placement sécurisé et fiable pour vivre une retraite pérenne.
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Combien d’impôts vais-je payer si je m’installe à l’Ile Maurice ?
L’île Maurice, par rapport à la France, propose une fiscalité plus allégée pour les étrangers qui viennent s’y installer. Un ressortissant français peut d’ailleurs devenir un résident fiscal à l’île Maurice, et profiter d’un impôt sur le revenu forfaitaire, ainsi que d’une exemption totale d’impôt sur la fortune (IFI). Vivre à l’île Maurice, c’est donc à la fois profiter d’un beau séjour au soleil sous les cocotiers et profiter d’un régime fiscal attrayant.
Un taux fixe pour l’impôt sur le revenu
En France, les salaires, bénéfices professionnels, pensions de retraite, et revenus fonciers sont aujourd’hui soumis à des barèmes progressifs allant jusqu’à 45%, avec une majoration éventuelle de 17,2% au titre de cotisations sociales. A l’île Maurice, l’impôt sur les revenus (tous types confondus) est taxé à un taux fixe de 15%.
En France, les plus-values immobilières sont ponctionnées à hauteur de 36,2%. Les revenus mobiliers quant à eux, supportent un prélèvement forfaitaire de 30%. L’Etat mauricien n’exige pourtant aucun impôt sur ces deux types de revenus. Même les impôts locaux n’existent pas à l’île Maurice, alors qu’en France ils sont de plus en plus lourds. Si en France, l’impôt de solidarité sur la fortune va bientôt être remplacé par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI), les deux sont inexistants sur l’île Maurice.
Enfin, les donations et successions sont exemptes d’impôt sur l’île Maurice, indépendamment du lien de parenté entre le donateur ou le défunt et le donataire ou l’héritier.
Des dispositifs fiscaux qui engendrent des économies énormes
Pour vous montrer à quel point il vous serait plus bénéfique de payer vos impôts à l’île Maurice, prenons un exemple concret.
Monsieur Ariel, marié, retraité, et n’ayant plus d’enfants à charge, dispose d’une fortune taxable à 2 millions d’euros. Il est propriétaire d’une belle maison dans la banlieue chic de Lyon. Son revenu imposable est de 160 000 euros (pour 30 000 euros de retraite, 30 000 euros de revenus mobiliers et 100 000 euros de revenus fonciers). En France, il payera 36 587 euros d’impôt sur le revenu, 5 000 euros de taxes foncières et d’habitation plus 7 400 euros d’IFI. Ajoutons 15 500 euros de cotisations sociales sur ses revenus fonciers, on obtient un total de 64 487 euros, soit 40,304% de prélèvements.
Pour une situation équivalente à l’île Maurice, Monsieur Ariel versera en tout 19 500 euros d’impôt sur le revenu, avec un taux global de 12,188%. Les chiffres parlent d’elles-mêmes, l’économie d’impôt réalisée par ce retraité s’élève à 44 987 euros, de quoi lui permettre de profiter pleinement de son séjour de retraité à l’île Maurice.
Les revers du médaille
Si le régime fiscal mauricien semble plus douce qu’en France, il convient néanmoins de faire le point sur certains aspects essentiels. La convention fiscale signée entre la France et l’île Maurice est certes favorable, mais elle autorise également l’administration française à taxer certains revenus. Si le ressortissant étranger conserve des immeubles locatifs sur le territoire, les loyers y seront imposés comme s’il y résidait. S’il maintient un portefeuille de valeurs mobilières, les dividendes supporteront une retenue à la source de 15%, mais les plus-values seront exonérées.
Il est donc primordial de clarifier sa situation financière en France avant de migrer vers l’île Maurice.
La (fameuse) convention fiscale franco-mauricienne
La France et l’île Maurice sont signataires d’une convention fiscale billatérale datant du 11 décembre 1980, modifiée en 2011. Elle reprend et adapte la convention modèle de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).
Pour être considéré comme résident fiscal de l’île Maurice, un ressortissant étranger doit obligatoirement séjourner sur le sol mauricien au moins 6 mois par an. Il bénéficie alors d’un régime fiscal particulièrement favorable.
La convention présente aussi un avantage considérable pour le ressortissant étranger qui souhaite acquérir un bien à l’île Maurice, qui dans un premier temps sera une résidence secondaire avant de devenir une résidence principale. Le Code général des impôts stipule qu’un contribuable habitant en France, doit obligatoirement déclarer l’ensemble de son patrimoine sur le sol français comme à l’étranger. Mais la convention entre les deux pays permet de déroger à cette règle.
Un ressortissant étranger qui achète une belle villa luxueuse à l’île Maurice, est exempt d’impôt sur la fortune en France. Il diminue ainsi son assiette taxable et peut même échapper à l’IFI en toute légalité. Un atout considérable pour tous ceux qui souhaitent sauter le pas et décider de s’installer dans une belle propriété en bord de mer à l’île Maurice.
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