Trop de turquoise à l’Île Maurice?
À lire toutes les brochures, guides et autres outils de communication décrivant Maurice, un mot revient en boucle incessante : turquoise. Les eaux sont turquoise, le lagon est turquoise, le ciel est turquoise et se reflète dans l’océan turquoise !
Les rédacteurs chargés de vanter – à juste titre – les charmes de l’île se rendent-ils compte que leur pauvreté linguistique ou leur paresse intellectuelle pourraient donner la nausée ou au moins faire douter de l’exceptionnelle beauté de son littoral ?
D’abord l’observateur amoureux des eaux mauriciennes, qu’il repose lascivement sur la plage ou qu’il nage impétueusement, sait que la mer ici prodigue une palette de couleurs inouïes. Il sait aussi l’extrême variété des spots qui s’égrènent le long de ses 177 km de côte.
Réduire Maurice à la couleur turquoise n’est pas lui rendre hommage. L’écrin liquide de l’île est un camaïeu dansant de bleus, en touches larges ou brèves, pastel, saturées ou sombres, aigue-marine, bleu canard, céleste, cyan, givré, tiffany, mais bleu-vert aussi ou azuréen…
Et tout dépend du temps, et du vent, et du lieu… Le boulevard marin, épais et bleu céleste de Tamarin n’a rien à voir avec l’ignorée et calme presqu’île aigue-marine de Calodyne. Le lisse barachois de Constance passe d’un bleu canard clair le jour au bleu saphir à la tombée de la nuit. Les spots houleux et ventés de kitesurf à Grand Gaube forment un terrain de jeu mouvant aux diverses nuances de bleu persan…
Alors bien sûr, si l’on veut trop vite résumer tous les bleus et les verts du lagon mauricien, on ne trompera personne en le qualifiant de turquoise… mais on dira trop peu de ses beautés si promptes à effacer les bleus à l’âme !
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L’Île Maurice, paradis des investisseurs
Sans cesse renouvelée, sans cesse transformée, l’économie mauricienne est un exemple remarqué de l’Afrique et de l’océan Indien.
Comme dans les autres domaines qui font sa singularité, c’est l’historicité de l’île qui explique le dynamisme économique exceptionnel de ce petit pays.
Fini le temps où Maurice vivait essentiellement de la production de canne à sucre ! Dans les années 80, après un catastrophique marasme et un taux de chômage au plus haut, une figure exceptionnellement visionnaire de la politique, Sir Gaëtan Duval, le “Rwa Kreol”, prend l’initiative d’attirer à Maurice les industriels du textile.
Le pays comprend alors que de nouvelles voies de développement sont possibles. Peu après, Sir Gaëtan Duval est à l’origine de ce qui fera de Maurice la perle de l’océan Indien et achèvera de la propulser économiquement : le tourisme et son écrin, l’hôtellerie de luxe.
Depuis ce premier renouveau, tout semble réussir au pays. Maurice a intégré, à l’aube du 21ème siècle, la nouveauté hi-tech, Internet et toutes ses potentialités. Le deuxième étage de la fusée économique mauricienne était boosté pour offrir au pays des perspectives inouïes.
Haute technologie, outsourcing (centres d’appels et services à distance), large système bancaire, fiscalité très favorable, liberté des échanges, population éduquée et bilingue, tous ces atouts conjugués à des accords internationaux de non-double imposition et une participation aux grandes organisations internationales ont permis de qualifier Maurice de “Suisse de l’océan Indien”, c’est tout dire !
À ce stade de la démonstration, je ne peux m’empêcher de revenir rapidement sur quelques points particulièrement séduisants de la fiscalité mauricienne : les bénéfices des sociétés et les revenus personnels sont taxés forfaitairement à 15 % ; il n’y a pas d’imposition sur les plus-values, pas non plus de restriction sur le rapatriement des bénéfices, dividendes et capitaux ; la taxation des dividendes est dérisoire (5% à partir de 3 500 000 Rs) ; enfin, les crédits d’impôt de 80 % sur les sociétés offshore réduisent de fait leur taux d’imposition à 3 %…
Enfin, il faut savoir que l’Ile Maurice a conclu près de 40 traités de non-double imposition qui permettent de profiter du système fiscal mauricien sans avoir à acquitter des impôts dans le pays d’origine signataire de l’accord… et la convention fiscale franco-mauricienne est particulièrement favorable aux Français souhaitant investir ou s’installer à Maurice !
Alors voilà, si vous voulez allier aux charmes de la vie tropicale les affaires dans un contexte extrêmement favorable, n’hésitez plus, renseignez-vous de votre côté ou contactez-nous sur ce site et prenez votre billet d’avion !
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Quand Maurice inventa la cuisine fusion bien avant la mode !
D’une certaine façon, la cuisine d’un pays parle plus que de produits et de saveurs, elle raconte aussi l’histoire du pays qui l’a vue naître…
Et celle de Maurice décrit l’exceptionnelle mixité des cultures de tous les continents. Elle montre même les atouts de ce petit pays dynamique qui est, à mes yeux, le prototype du village global qu’est devenue la planète Terre.
Quand, au 17ème siècle, les Hollandais, premiers implantés à long terme sur l’île, ont mangé le dernier dodo, ils n’imaginèrent sans doute pas que l’île deviendrait le lieu d’une invention culinaire inouïe.
Les différentes vagues d’arrivants dans le pays (Français, Anglais, Malgaches, Indiens de toutes religions, Chinois) sans parler des expatriations actuelles ont apporté le premier des savoir-faire de toute collectivité culturelle : la cuisine. Si les humains ne mangent pas, ils disparaissent et c’est pourquoi leur première exigence est de se nourrir !
Maurice est donc un pays jeune qui apporta de toutes parts des cultures culinaires ancestrales et sophistiquées. Des plats en sauce européens à l’extraordinaire culture végétarienne indienne en passant par l’art des plats et soupes asiatiques ou celui de l’inventivité créole, Maurice a fait une fusion qui émerveille les papilles !
Alors quand les grands chefs européens et américains prétendent, dans les années 80, avoir inventé la cuisine fusion, mixant des produits et savoir-faire du monde entier, détrompez-les !
C’est Maurice-même qui a inventé la fusion des manières et des saveurs…
Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Mangues, noix de coco, goyaves, chouchous, cotomili, gros pois, faratas, alouda, cochon marron, cerf, cannelle, vanille, coriandre, cardamome, sacréchien, vieille rouge, camarons, piments, foie gras, rougaille, canards laqués sont un minuscule aperçu de ce qui peut vous combler à Maurice…
Je vous laisse saliver aujourd’hui – mais nous y reviendrons régulièrement dans ce blog – avec quelques plats de la carte d’un excellent ami qui jongle à Tamarin avec les produits de Maurice et du monde entier : carpaccio de saumon à l’ananas, yuzu et vinaigre ponzu, steak de thon grillé au sésame et son émulsion wasabi-cotomili, œuf parfait accompagné de son coulis de giraumon et sa chantilly au boucané, tarte fine au chocolat guayaquil sublimée par un sorbet goyaves de Chine aux épices…
Je sais, c’est un peu frustrant mais ne résitez pas à la tentation ! Venez à Maurice et vous aurez, sous votre palais, tous les trésors culinaires de la planète fusionnés pour réinventer le plaisir infini de manger…
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